Vous le savez peut-être déjà mais au Vietnam et plus particulièrement à Hanoi et à HCMC, le trafic routier est très dense.
Seuls les riches et les taxis se déplacent en voiture, les autres ont choisi la moto.
Un langage de klaxon !
Pas de mots doux échangés entre les différents conducteurs mais des signaux sonores grâce au klaxon. Le doigt positionné sur la gâchette, le conducteur peut klaxonner pour plusieurs raisons : avertir d’un dépassement pour que celui qui va être dépassé reste sur sa droite, signaler sa présence lorsqu’il y a peu de visibilité, demander à se pousser …
Les vietnamiens sont de très bons conducteurs, sûrement parce qu’ils sont pratiquement nés sur une moto. En effet, dès son plus jeune âge, le jeune enfant est attaché au dos du conducteur par une sorte de sangle ou tenu dans les bras du passager de derrière. Le nombre de passagers est officieusement illimité sur les motos, une famille de quatre personnes peut se déplacer en famille, c’est incroyable !
Au niveau de la sécurité, les vietnamiens portent des casques assez légers qui font plus office d’accessoire de mode que d’outil de protection. Des sortes de casquettes en plastique renforcées de toute marque : Apple, Gucci, Burberry … accessibles pour environ 1 euro sont en vente libre sur les trottoirs. Certains disposent même d’un trou sur le haut ou d’une grosse fente à l’arrière pour ne pas gêner la coiffure des vietnamiennes et pouvoir donc laisser passer la couette ou le chignon.
D’autres utilisent la moto comme outil de travail. Soit parce qu’ils sont Xe om, conducteur de taxi-moto, soit parce qu’ils sont livreurs. Des livreurs un peu fous qui surprennent aussi bien les vietnamiens que les étrangers … Des convois de toute sorte passant des animaux aux réfrigérateurs sans aucun mal. Les marchandises sont posées en équilibre sur l’arrière de la moto grâce à l’opposition des forces. Le conducteur se retrouve même quelques fois collé contre le guidon n’ayant pas de place pour s’asseoir.
Lors de voyage au Vietnam, il est fortement conseillé de se déplacer sur les trottoirs mis à disposition et de se lancer pour traverser. C’est-à-dire que si vous devez traverser la rue, n’attendez pas le petit bonhomme vert vous autorisant à le faire ou les passages protégés car il n’y en a pas, ou presque pas. Il vous faut engager le pas et avec votre main faire signe de laisser passer tout en slalomant entre les véhicules, une méthode brutale qui en impressionnera plus d’un !
PS : N’essayez pas de passer alors qu’un bus ou une voiture arrive, au niveau de la circulation au Vietnam, la loi du plus fort réside dans la taille de son véhicule.
Vous le savez peut-être déjà mais au Vietnam et plus particulièrement à Hanoi et à HCMC, le trafic routier est très dense….. PS : N’essayez pas de passer alors qu’un bus ou une voiture arrive, au niveau de la circulation au Vietnam, la loi du plus fort réside dans la taille de son véhicule.
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