Angkor Wat et ses mythes cosmologiques peu connus

Parlant du complexe d’Angkor Wat, on parle de la plus grande ville médiévale du monde dont l’architecture khmère est vraiment impressionnante et du symbole sur le drapeau national cambodgien. Ce qui constitue sa spécificité, c’est la construction étroitement soumise aux règles astrologiques qui stimulent toute curiosité des touristes.

Angkor Wat

Angkor Wat – Le plus grand des temples et le plus grand monument religieux du monde

Il y a deux complexes des anciens temples en Asie du Sud-est, l’un à Bagan en Birmanie et l’autre, c’est le fameux Angkor Wat au Cambodge. Construit par les Khmer entre 802 et 1220 AD, Angkor Wat est considéré comme un succès incroyable d’architecture. En fait, on y dénombre plus de 100 temples en pierre au total survivant auprès de la métropole religieuse, sociale et administrative alors que d’autres constructions en bois à savoir des palais, des bâtiments ainsi que plusieurs maisons ont disparu. Bref, si vous vous passionnez pour l’astronomie ou simplement êtes curieuse des théories cosmologiques, le complexe d’Angkor vous sera une destination incontournable durant votre voyage au Cambodge.

Le complexe d’Angkor Wat au coucher du soleil

Vers les premiers jours de la métropole, on considère qu’une armée de 300 000 ouvriers et 6 000 éléphants participèrent à sa construction. Elle a été construite durant les premières années du 12ème siècle par Suryavaram II comme un emblème de la cosmologie d’Hindou. Parmi ses structures se figurent un temple colossal symbolisant le mythe de Mt. Meru dont les cinq murs rectangulaires et douves représentent les chaines de montagne ainsi que l’océan cosmique. Tous les détails de la construction ont pour but de faciliter l’observation des trois jours anticipés du printemps équinoxe.

Les moines à l’intérieur du complexe ancien d’Angkor

Nombreuse théories présument que le site d’Angkor a été choisi grâce à son potentiel d’ordre stratégiques militaires et agricole. D’autres savants, affirment que la location du complexe et l’arrangement de ses temples étaient basés sur la géographie sacrée du planète-couvrant en temps archaïque. Après des analyses astronomiques, les constructeurs ont eu l’intention de refléter le paradis pour rejoindre l’harmonie entre le terre et les étoiles. Non seulement la conception des temples mais aussi le style de sculpture iconique, notamment l’Asuras (demons) et devas (déités), représentent le phénomène célestiel indiquant le déplacement annuel du point équinoxe et la transition d’une période astronomique à l’autre. Possiblement, ces histoires rend au site une telle ambiance sacrée et mystérieuse qui provoque chez nous l’envie de prendre part à un circuit au Cambodge.

Les statues boudhistes à l’Angkor Wat

Entourant le temple de Phnom Bakheng, il y a 108 tours dont le nombre 108 est considéré comme sacré, en cosmologie d’Hindou et même du Bouddhisme. 108 égale 72 plus 36, le numéro 72 est primaire dans la séquence de numéro liée au déplacement de l’axe terrestre, causant l’altération apparente dans la position des constellations pendant la période de 25 920 ans. Un autre mythe à raconter, la location d’Angkor se trouve à 72 dégrées de longitude à l’est du pyramide de Giza. Les trois temples Bakong, Prah Ko et Prei Monli à Roluos, au sud du complexe d’Angkor, se situent dans le même arrangement des trois étoiles dans le Corona Borealis (la couronne du sud) à l’aurore pendant le solstice de printemps en 10 500 AD.

Il reste d’autres histoires intéressantes à raconter, pourquoi ne pas satisfaire votre curiosité par un périple vers le Cambodge ?

Tommy Ngo:
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